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Le Fonds a délivré une performance positive en absolu tout comme en relatif contre son indicateur de référence, bénéficiant de ses principaux moteurs de performance.
Sur la partie taux, nos stratégies de pentification des courbes américaine et européenne et d’inflation, ainsi que nos positions vendeuses sur les taux japonais, ont contribué de façon positive. De plus, notre exposition à certaines dettes des marchés émergents, comme celles du Mexique et de certains pays d’Europe de l’Est, a eu un impact positif.
Notre exposition au crédit a eu une contribution positive, principalement due à notre exposition aux financières, au secteur de l’énergie et à notre sélection de dettes externes des pays émergents, légèrement contrebalancée par nos protections visant à réduire notre exposition à ce marché.
Enfin, sur le front des devises, nous avons bénéficié de notre exposition aux devises d’Amérique latine, comme le real brésilien et le peso mexicain, ainsi que de nos positions longues sur le yen japonais et le forint hongrois. À l’inverse, le portefeuille a été impacté par son exposition au dollar américain et au yuan chinois.
Dans un contexte de résilience de la croissance mondiale et d’une inflation qui continue de baisser progressivement, nous nous attendons à ce que les principales banques centrales des pays développés, mais aussi des pays émergents, poursuivent progressivement leur assouplissement monétaire. Ainsi, nous maintenons un niveau de sensibilité aux taux relativement élevé, qui a toutefois été abaissé en fin de période.
Sur les taux, nous privilégions les taux réels aux États-Unis et en Europe. De plus, nous nous concentrons également sur les banques centrales qui sont en retard sur le cycle, comme le Royaume-Uni, mais aussi sur certains pays émergents, comme le Brésil, qui bénéficie également de taux réels élevés et d’une allocation à certains pays d’Europe de l’Est. Nous avons également des positions vendeuses sur les taux japonais où l’inflation commence à prendre racine, mais aussi sur la dette française, dans un contexte de crise politique et d’offre d’émission importante en début d’année.
Sur le crédit, nous maintenons notre biais positif quoique prudent en raison des valorisations élevées et conservons un niveau conséquent de couverture sur l’Itraxx Xover pour protéger le portefeuille du risque d’élargissement des spreads.
Sur le front de la dette externe émergente, notre sélection reste diversifiée et nous continuons de privilégier les situations spéciales dans les pays dont l’économie est en cours de restructuration ou qui affichent une amélioration significative.
Enfin, en ce qui concerne les devises, nous avons désormais une exposition modérée au dollar américain, suite au fort rallye déclenché par l’élection de Donald Trump, et nous conservons une exposition limitée aux devises des pays émergents. Toutefois, nous diversifions notre exposition aux devises des banques centrales affichant un ton moins accommodant, alors que la Fed poursuit sa normalisation monétaire et que la Chine met en place des mesures de relance, avec le yen japonais, une sélection de devises d’Amérique latine (real brésilien, peso mexicain, peso chilien), le forint hongrois, et une position vendeuse sur le yuan chinois.
Europe | 24.9 % |
Amérique Latine | 22.3 % |
Amérique du Nord | 20.4 % |
Afrique | 10.1 % |
Europe de l'Est | 9.7 % |
Moyen-Orient | 7.7 % |
Asie Pacifique | 4.2 % |
Asie | 0.7 % |
Total % Obligations | 100.0 % |
La flexibilité de notre processus d’investissement nous permet de tirer parti des multiples moteurs de performance qu’offre l’univers obligataire, et ainsi de construire un portefeuille diversifié, fondé sur des convictions solides.
Environnement de marché
La principale actualité de ce début d’année a été l’investiture de Donald Trump, qui a donné lieu à la signature de plusieurs décrets, dont la mise en place probable de droits de douane.
La Réserve fédérale a opté pour une pause dans son cycle de baisse de taux, lors de sa réunion, en dépit d’une croissance du PIB moins vigoureuse qu’attendu au quatrième trimestre 2024, à +2,3%, mais en considérant un niveau d’activité vigoureux, à l’instar des données d’emploi ou des dépenses des consommateurs.
La Banque centrale européenne a pour sa part procédé à une baisse de son taux directeur de -25 points de base (pb) portant ce dernier à 2,75% alors que la croissance dans la zone a stagné au dernier trimestre 2024.
Inversement, la Banque centrale japonaise a opté pour une hausse de son taux directeur de +25 pb compte tenu de la résilience de l’inflation sur l’archipel.
Sur le mois, nous avons constaté une accélération des taux en zone euro à la faveur d’indicateurs avancés mieux orientés comparé aux taux américains qui ont baissé grâce à un apaisement des surprises économiques.
Sur le front des devises, le dollar américain a marqué une pause en janvier dans son rallye amorcé en amont de l’élection de Donald Trump. Une application moins vindicative des tarifs, un positionnement très long du marché et des PMI de la zone euro meilleurs que prévu ont donné un peu d’air à l’euro ainsi qu’aux devises des pays émergents.