Dans un environnement marqué par une forte volatilité sur les taux, le Fonds a sensiblement surperformé sur base absolue et relative.
Nos stratégies indexées à l’inflation ont été les plus forts contributeurs à la performance du Fonds au cours du mois.
Nos positions vendeuses sur les taux longs états-uniens et européens ont également contribué positivement à la performance dans cette configuration de marché.
Au cours du mois d’octobre, nous avons baissé la sensibilité aux taux du Fonds en augmentant notre position vendeuse sur les taux cœurs. Nous avons également augmenté notre exposition aux points morts d’inflation euro et augmenté nos protections sur indice crédit à haut rendement.
Nous continuons d’évoluer dans un environnement de croissance économique de part et d’autre de l’Atlantique à la faveur de politiques fiscales dispendieuses.
En dépit du mouvement haussier des taux en octobre, le marché continue d’entretenir un optimisme certain sur l’enveloppe de baisse de taux à venir alors que la courbe des taux sous-estime encore l’indiscipline budgétaire des agents économiques.
La dynamique de désinflation semble s’essouffler, en ce dernier trimestre de l’exercice 2024, alors que le marché continue d’intégrer un retour de l’inflation sous la cible des banques centrales à l’avenir.
Forts de ces constats, nous conservons un positionnement prudent sur la sensibilité aux taux du portefeuille tout en mettant en œuvre une stratégie de pentification des courbes de taux et un appétit marqué pour les produits d’inflation.
Europe | 66.6 % |
Amérique du Nord | 10.3 % |
Amérique Latine | 8.6 % |
Europe de l'Est | 7.0 % |
Moyen-Orient | 2.8 % |
Afrique | 2.7 % |
Asie | 1.0 % |
Asie Pacifique | 1.0 % |
Total % Obligations | 100.0 % |
Environnement de marché
La croissance américaine continue de graviter au-dessus de sa moyenne historique à +2,8% au troisième trimestre, profitant d’une demande intérieure résiliente.
L’ensemble des indicateurs ont pointé vers une résilience accrue de l’économie américaine ; d’autre part, l’inflation a également fait preuve de résistance avec une décrue moins forte qu’attendu de la composante globale à +2,4% sur un an et une réaccélération de l’inflation cœur à +3,3% sur un an.
Le point bas semble désormais derrière nous en zone euro, comme l’indique le rebond plus important qu’escompté de la croissance du PIB de +0,4% au troisième trimestre à la faveur d’une dynamique plus favorable en Allemagne et en France.
La Banque centrale européenne (BCE) a procédé à une nouvelle baisse de son taux directeur de -25 points de base (pb) ce mois-ci. Cette décision intervient à la faveur d’une inflation globale au plus bas de 3 ans dans la zone, contrastant néanmoins avec une inflation cœur et une composante service de l’inflation qui gravitent toujours au-dessus de la cible de la BCE à +2,7% et +3,9%.
Cet environnement de croissance résiliente a poussé les taux à la hausse avec un 10 ans américain qui gagne +50 pb et +27 pb pour son homologue germanique. L’appétit pour le risque a également marqué une pause avec un écartement des marges de crédit de +3 pb sur l’indice Itraxx Xover sur le mois.