La performance du Fonds a été légèrement positive ce mois-ci, surpassant son indicateur de référence, qui s’inscrivait en baisse.
Dans un marché baissier pour les actions, notre sélection de titres ainsi que nos protections optionnelles ont permis d’atténuer en partie cette baisse.
Nous avons observé une hausse de nos principales convictions technologiques, notamment TSMC, Amazon et Alphabet, ainsi qu’une envolée de Broadcom après l’annonce de résultats boostés par l’IA.
Concernant les taux, notre positionnement prudent sur les taux souverains, caractérisé par une sensibilité nulle et des stratégies de pentification, ainsi qu’une exposition aux taux nominaux, a été positif.
De même, notre exposition au crédit a été bénéfique.
En ce qui concerne les devises, la surperformance du dollar a légèrement pesé sur la performance relative du Fonds, mais cela a été compensé par notre exposition sur les taux américains.
Alors que nous entamons l’année 2025, nous adoptons une approche plus sélective de l’exceptionnalisme américain. La dynamique des attentes de croissance américaine ayant potentiellement atteint son apogée, nous nous tournons vers des actions américaines moins bien valorisées et diversifions nos investissements dans les marchés européens et émergents.
En ce qui concerne les obligations, nous passons d’une position négative sur la duration américaine à une position plus neutre, tout en continuant à anticiper une pentification de la courbe des rendements. Le marché anticipe actuellement moins de deux baisses de taux sur l’ensemble de l’année. Par conséquent, les bons du Trésor américain peuvent servir de couverture efficace contre les actifs risqués en cas de détérioration macro-économique inattendue.
Nous maintenons également nos stratégies sur les obligations indexées sur l’inflation et les points morts, car nous pensons que le marché reste trop optimiste quant à la trajectoire de l’inflation à long terme.
En outre, nous continuons à détenir une exposition au crédit en raison de son rendement attractif et de la visibilité de sa performance.
Pour renforcer la construction globale de notre portefeuille, nous avons mis en œuvre plusieurs stratégies de décorrélation, notamment l’exposition aux taux locaux émergents, aux sociétés aurifères, aux monnaies sud-américaines et au yen.
Amérique du Nord | 63.6 % |
Asie | 17.4 % |
Europe | 12.7 % |
Amérique Latine | 4.7 % |
Asie Pacifique | 1.6 % |
Total % Actions | 100.0 % |
Environnement de marché
Le mois a été caractérisé par un environnement de marché prudent, les investisseurs tempérant l’optimisme vis-à-vis de la croissance économique par leurs inquiétudes relatives à l’inflation et à la politique monétaire. L’année s’est néanmoins avérée extrêmement favorable pour les actifs risqués, notamment aux États-Unis.
En décembre, bien que la Fed et la BCE aient abaissé leurs taux directeurs, elles ont indiqué qu’elles resteraient vigilantes, mais pour des raisons différentes. La Fed a fait preuve de prudence en raison des incertitudes persistantes concernant l’inflation aux États-Unis, tandis que la BCE s’est inquiétée de la croissance en Europe.
Face à la prudence de la Fed sur l’inflation, les taux sont repartis à la hausse avec un mouvement de pentification de la courbe venant refléter les craintes des banquiers centraux.
Sur les actions, les marchés américains se sont inscrits en baisse tandis que les marchés européens et asiatiques retrouvaient des couleurs. On notera néanmoins que les secteurs cycliques ont été particulièrement touchés tandis que les secteurs de croissance se sont bien comportés.